La charte d'écriture inclusive de l'agence Hippocampe

Publié le 11 mai 2021

Voici donc notre charte d’écriture inclusive ! Notre démarche repose sur des ressources externes, nos réflexions et nos débats passionnés sur le sujet. Notre mission : améliorer la compréhension des contenus par toutes et tous, en essayant de trouver le bon équilibre pour tout le monde. On met donc le curseur pas seulement sur l'égalité femme-homme, mais aussi sur toutes les personnes ayant des soucis à accéder et à s’identifier à un texte... On vous partage notre vision de l’écriture inclusive, faite de lisibilité, pragmatisme et toujours dans l’empathie !

Plan de l’article 

Notre vision générale de l’écriture inclusive

Ecriture inclusive : le sujet des genres

    1. Dégenrer le contenu : les formes épicènes
    2. Dégenrer le contenu : la forme englobante
    3. Le doublet comme allié du référencement
    4. Éviter la double option de genre dans un mot
    5. Rester pragmatique avant tout
    6. Accorder dans un souci d’égalité
    7. L’écriture inclusive et l’ordre alphabétique

Résumé de nos règles d’écriture inclusive

Elargissement de l’écriture inclusive

  1. Utilisation de formulations non discriminantes
  2. L’empathie comme pilier de l’écriture inclusive

 

Notre vision générale de l’écriture inclusive

On travaille sur nos contenus pour trouver les formulations les plus lisibles, agréables à lire et accessibles.

Évidemment, on conçoit qu’il est compliqué, voire quasi impossible de répondre parfaitement à tous ces critères.

La solution optimale n’existe pas encore pour le moment. Mais avec le développement de nouvelles solutions techniques, on devrait s’en rapprocher davantage. 

Il s’agit de trouver des compromis prenant en compte chaque sujet : égalité des genres, accessibilité, non-discrimination, référencement.

Et ce, de manière la plus égale possible.

Sans en faire trop, pour préserver le sens des contenus. Donc utiliser des techniques de rédaction inclusives alliant une bonne lisibilité, des contenus accessibles par tous et un meilleur référencement. 

 Pour nous, ça se traduit par : 

  • l’utilisation combinée des formules épicènes et du doublet,
  • le bannissement des mots à double option de genre,
  • l’accord de majorité et de proximité, 
  • l’énumération dans l’ordre alphabétique, 
  • l’utilisation de formules non-discriminantes.

 

On vous explique notre approche et nos recommandations pour chacune de ces solutions.

 

Ecriture inclusive : le sujet des genres

Dégenrer le contenu : les formes épicènes

Pour éviter la discrimination par le genre, rien de mieux que l’écriture dégenrée.

Et pour ça, la formule reine, c’est bien la forme épicène.

C’est-à-dire l’emploi de mots ou de formulations sans marque de genre. Comme le mot “élève” ou “enfant”, par exemple.

D’une part, cette formulation favorise une égalité femme-homme et en plus elle n’exclut pas les personnes ne s’identifiant pas au genre masculin ou féminin.

Que demander de plus ? 

 

Bon après, qui dit formule épicène, dit savoir jongler avec les expressions alternatives. Ce qui n’est pas forcément évident. Mais ça peut vite devenir un jeu amusant.

On peut le voir comme un défi : celui de trouver les formes épicènes les plus engageantes possible.

Et puis, c’est un apprentissage non négligeable de la langue française et de toutes ses subtilités.

Plutôt très appréciable lorsque notre métier, c’est justement de rédiger du contenu web visible, impactant et responsable.

 

Alors comment trouver les meilleures formes épicènes possible ?

Déjà, évitez les formulations lourdes.

Si vous ne trouvez pas d’alternative, il faudra peut-être s’orienter vers une autre solution, comme le doublet : écrire le mot au masculin et au féminin.

Ensuite, assurez-vous que la formulation est SEO compatible, indispensable si les mots-clés sont en rapport avec votre sujet.

Si la formulation sonne bien et s’inscrit agréablement dans votre texte, le tour est joué.

Alors, à vos dicos !

 

Dégenrer le contenu : la forme englobante

Là aussi, ça part du même principe que pour la forme épicène.

On évite d’avoir à choisir entre masculin ou féminin en choisissant un mot englobant les deux.

La seule différence avec l’épicène, c’est que le mot en question peut porter une marque de genre. 

Par exemple, utiliser « humain » au lieu de « femme » ou « homme ».

L’exemple le plus parlant, c’est celui des “Droits de l’Homme et de la Femme”, qui devient alors les “Droits de l’Humain”.

L’avantage de cette forme ?

Elle permet d’inclure tous les genres.

Nous sommes bien de l’espèce humaine après tout, que l’on soit femme, homme ou d’un autre genre. 

 

Cette forme est aussi très pratique d’un point de vue lisibilité et engagement.

En effet, la formulation est généralement assez courte et évite le doublement du mot pour inclure plusieurs genres.

Cela rend vos phrases plus faciles à comprendre et aide à créer plus d’engagement avec vos cibles.

D’ailleurs, tant que l’on y est, “cible” est une forme englobante

 

Et puis, niveau SEO, la forme englobante peut être votre alliée.

En effet, elle vous permet de varier votre lexique et d’élargir ainsi votre silo sémantique.

Et ça, les moteurs de recherche l’apprécient.

Un atout donc pour votre référencement et la visibilité de vos contenus.

Faites-vous donc plaisir en jouant sur les mots pour un contenu moins monotone, plus efficace et inclusif.

Vos cibles, aussi bien que les moteurs de recherche, y seront plus réceptifs. 

Pour choisir les mots à employer, on vous conseille de réaliser d’abord un audit sémantique sur votre sujet ou votre univers métier.

Une fois vos mots-clés analysés, utilisez des outils pour générer de nouveaux mots-clés proches de ceux définis dans votre audit.

Vous pouvez utiliser la Search Console de Google, Ubersuggest ou encore Semrush

 

Pour les mots moins importants pour votre référencement, vous pouvez miser sur le bon vieux dictionnaire des synonymes pour trouver des alternatives.

Notre chouchou : CRSICO – Dictionnaire électronique des Synonymes.

C’est l’option qui fonctionne (quasi tout le temps) à coup sûr.

 

Bon, on ne trouve pas toujours d’alternative dégenrée optimale. Mais ce n’est pas grave.

Il existe d’autres solutions pour garder une approche inclusive.

 

Le doublet comme allié du référencement

On ne peut pas utiliser que des formules épicènes ou englobantes.

Déjà parce que le texte risque d’être lourd et monotone.

“Les personnes utilisant notre site internet”, c’est quand même plus lourd que “utilisateur ou utilisatrice”.

Ou encore, si on utilise “humain” à chaque fois que l’on veut parler de tous les genres à la fois.

Il faut se rendre à l’évidence : on perd en engagement et en authenticité.

 

On peut donc varier les plaisirs avec l’utilisation du doublet.

C’est-à-dire utiliser les formes féminines et masculines d’un mot pour inclure les deux genres.

Par exemple, “directeur ou directrice”, “inventeur et inventrice”, “curieux et curieuse”…

Cela permet d’ajouter un autre rythme à votre texte tout en restant dans l’inclusivité.

Après, c’est seulement une solution au niveau de l’égalité femme-homme.

Le problème du doublet : il met de côté les autres genres.

 

Et puis, les formules épicènes ne sont pas toutes compatibles SEO.

Le mot “client” ou “cliente” est fort. S’en passer en n’utilisant que le mot clientèle, c’est risquer de négliger un peu votre SEO.

En plus, le doublet permet d’utiliser deux mots clés au lieu d’un… pas si mal en fin de compte. ;) 

 

Pour choisir entre formule épicène, englobanteou doublet, vous pouvez comparer leur performance au niveau référencement.

 

 

Le plus fort impact l’emporte.

Restons pragmatiques !

Mais surtout, soignez la diversité de vos mots-clés. Un champ sémantique riche a tendance à mieux fonctionner au niveau SEO.

N’hésitez pas à varier les formulations, tant que vos utilisateurs et utilisatrices (on pense aussi aux algorithmes de recherche) vous comprennent et aiment votre contenu.

 

Éviter la double option de genre dans un mot

On fait ici référence aux parenthèses, slash et point médian entre autres.

Par exemple, les ‘“chercheurs(euses)”, les investisseurs/euses” et les “entrepreneurs·euses”.

Ces formulations compliquent la lisibilité d’un texte et sa compréhension, notamment pour les personnes dyslexiques.

Sans compter les liseuses et les moteurs de recherche qui ne savent pas forcément bien interpréter ces formules. 

 Dans les deux derniers cas, des évolutions et des améliorations vont arriver à coup sûr dans les prochaines années.

 

D’ailleurs, des outils techniques se développent pour faciliter l’écriture inclusive.

Comme la possibilité d’afficher un texte au genre masculin ou féminin, le décodage du point médian pour certaines liseuses, par exemple. La Lutine du web en parle dans ses solutions personnelles sur l’écriture inclusive

Ce n’est pas encore optimal. Mais c’est très intéressant à explorer à terme, notamment pour le point médian.

Les liseuses et moteurs de recherche vont sûrement finir par l’intégrer naturellement à leurs algorithmes, à l’usage.

Mais on n’y est pas encore.

Et puis, ça ne règle pas le problème des personnes dyslexiques.

Donc d’ici-là, on préfère éviter ces solutions trop problématiques d’un point de vue référencement, accessibilité et lisibilité ! 

 

Cependant, on continue à utiliser le point médian dans nos visuels.

Pour favoriser un texte plus court et percutant.

La contrepartie, c’est de ne pas l’inclure dans nos descriptions et balises alt.

On pense notamment aux personnes ayant des handicaps visuels et qui comptent beaucoup sur des descriptions et balises images accessibles

Et pour les personnes dyslexiques, on essaiera au maximum d’utiliser des formules épicènes.

Surtout pour les formes mixtes compliquées comme “curieux·euse”.

Elles sont les plus difficiles à lire.

Alors que le point médian séparant juste un “e” est déjà plus digeste. Même si ce n’est pas parfait niveau compréhension.

Vous pouvez prendre pour exemple des “manageur·euses vraiment bienveillant·es”. Vous arriverez peut-être mieux à lire la première partie de la phrase que la seconde.

La différence est subtile, certes.

Mais pour les personnes ayant des troubles de l’apprentissage, elle est pourtant bien là.

Là encore, on limite quand même au maximum l’emploi de ces formes moins lisibles.

 

Rester pragmatique avant tout

Eh oui, il y a certaines expressions dont il est difficile de se passer.

Comme expérience ou parcours utilisateur.

Compliqué de trouver une alternative digne de ce nom qui ne nuise ni à la lisibilité, ni au sens, ni au référencement. 

Pourtant on a cherché : 

  • avec le doublet : expérience utilisateur ou utilisatrice (l’alternative inclusive la plus exploitable à nos yeux), 
  • avec les formules épicènes : parcours d’utilisation, expérience d’usage, scénarios d’usage, parcours usager… avec lesquelles on a du mal à comprendre que l’on parle d’expérience ou de parcours utilisateur, 
  • on a même pensé au franglais avec “user experience”, mais apparemment le mix des langues n’est pas si bon pour le référencement. 

Bref, on s’est arraché les cheveux pour trouver des alternatives.

Les principaux problèmes étant le référencement, la lourdeur des contenus et le fait que ce soient des expressions métier.  

Le message de Pascale, notre directrice éditoriale, résume bien la situation : 

 

« J’ai toujours été d’accord pour intégrer l’écriture inclusive. En revanche, je pense qu’il faut arrêter de se prendre la tête. Il faut rester dans des solutions « métier » simples. On ne va pas non plus tout révolutionner. On parle de « clients », de « partenaires », « d’expérience utilisateur ». Ce sont des termes que je qualifie de génériques. Et côté « expérience utilisateur » c’est le terme consacré et qui veut dire quelque chose dans notre métier et d’un point de vue SEO. Voilà mon humble avis ! »

Pascale – directrice éditoriale chez Hippocampe

 

Donc après évaluation des alternatives et compromis envisageables, on a décidé de garder certaines expressions génériques.

Même si elles ne sont pas 100% inclusives.

Question de simplicité. 

On se rend bien compte que cette option n’est pas la plus optimale.

Mais c’est celle qui nous paraît la meilleure pour le moment vu que l’on n’a pas réussi à trouver d’alternative suffisamment satisfaisante. 

On a besoin de vous !

On vous invite donc à rejoindre le débat. Si vous avez des idées, un avis, des solutions que vous mettez en place sur ce sujet particulier, on sera plus que ravies et ravis d’échanger avec vous. 

Contactez-nous sur notre site ou directement sur nos réseaux sociaux : Instagram, Linkedin, Facebook.

 

Accorder dans un souci d’égalité

Ah les accords, la grammaire, l’orthographe française !

Ça vous rappelle de bons souvenirs ?

 

Souvent synonyme de casse-tête et de frustration, l’écriture française n’a pourtant pas toujours été aussi compliquée.

 

 

Avant la création l’Académie Française en 1635, le français était beaucoup plus souple, si bien que chacun le parlait et l’écrivait un peu à sa manière.

Jetez un œil aux textes en vieux français et vous verrez différentes orthographes pour certains mots ou encore différentes règles d’accord pour un même cas. 

Pour la petite histoire, l’Académie Française a voulu uniformiser le français, tout en créant une belle langue à l’écrit.

D’où le doublement des consonnes par exemple, ou les lettres ne se prononçant pas en fin de mot, ou encore les milles combinaisons de lettres possibles pour une même sonorité. 

 

Dommage que l’on ne nous apprenne pas l’histoire de la langue française à l’école !

Les choses évoluent cependant à ce niveau-là, reconnaissons-le. 

Et c’est génial !

Cela en aiderait peut-être beaucoup à dédramatiser la matière. Car il faut quand même l’avouer, l’orthographe française n’est pas si logique que ça.

D’ailleurs, si vous voulez en rire, on vous invite à regarder “La faute de l’orthographe”.

De quoi découvrir les absurdités de notre chère langue. 

 

L’accord de proximité

Pourquoi vous parler de ça ?

Eh bien dans le vieux français, il y avait des règles d’accord plus inclusives. Dont certaines sont toujours en usage.

On pense surtout à l’accord de proximité.

Il s’agit tout simplement, dans le cas de plusieurs sujets, d’accorder votre adjectif avec le dernier nom cité.

Par exemple, “notre client a des besoins et des envies intéressantes”. Plutôt que “des besoins et des envies intéressants”.

Vous aurez donc “une expérience et un parcours engageants sur notre site”, et “des projets et des idées créatives”.

Bref, une égalité rétablie en accordant selon le sujet le plus proche.

 

L’accord de majorité

On peut aussi utiliser l’accord de majorité. Accorder selon la majorité, c’est accorder de manière plus représentative par rapport à la réalité.

Le concept est simple : si un groupe de personnes est majoritairement composé de femmes, le féminin l’emporte. S’il est composé majoritairement d’hommes, le masculin l’emporte. Et pas si l’on a un homme tout seul dans un groupe de femmes !

La règle bien connue du “masculin qui l’emporte” est une règle qui, au passage, n’existe que depuis le 18ème siècle. Finalement contourner cette règle, ce n’est pas tourner le dos à la tradition française…

C’est plutôt comme renouer avec ses origines et sa souplesse. Donc avec l’accord de majorité, ça peut donner ça : “les élèves étaient très attentives aux règles d’écriture inclusive”, dans une classe majoritairement féminine.

Vous n’êtes pas à l’aise avec cette règle qui brusque votre sens aigu de l’orthographe ? Ça se comprend tout à fait.

Mais vous avez quand même envie de faire un pas vers l’écriture inclusive ? Alors adoptez d’autres solutions.

Vous préférez l’accord de proximité par exemple ? C’est aussi notre cas.

Vous pouvez ruser en mettant en dernier le sujet que vous souhaitez accorder. Dans un groupe composé majoritairement de femmes, vous pouvez ainsi dire que “les utilisatrices et utilisateurs étaient très satisfaits de leur expérience”.

Et hop, le tour est joué !

 

Pour votre information, les choses évoluent !

De plus en plus de professeurs et professeures de français commencent à revenir sur la règle du masculin l’emporte sur le féminin.

Elles et ils enseignent à la place l’accord de majorité, de proximité, ou encore l’accord au choix .

On aurait rêvé de ça sur les bancs de l’école !

Tout cela dans une logique d’engagement pour déconstruire les schémas de perception imposés par notre langue et rétablir l’égalité femme-homme.

On trouve cette prise de position très forte et on ne peut que l’encourager, parce que c’est comme ça que les pratiques évolueront vraiment.

 

L’écriture inclusive et l’ordre alphabétique

Il s’agit d’énumérer les éléments selon leur ordre alphabétique.

Par exemple, Anne et Pierre, Jean-Luc et Marion.

Les écrivaines et les écrivains, les chercheurs et les chercheuses.

Comme ça, pas de jalouses ou de jaloux.

C’est d’ailleurs pour cela que l’on écrit l’égalité femme-homme et pas l’inverse. Non que l’on veuille mettre la femme en avant par rapport à l’homme, mais bien pour une question d’ordre alphabétique.

 Maintenant, on doit soulever un point important.

 

Certaines des solutions évoquées ne peuvent pas s’utiliser tout le temps, ni toutes en même

 temps.

 

 

Au risque d’être contradictoire et avoir un contenu chaotique et plus difficile à comprendre. 

Selon les cas et selon vos préférences par rapport aux différentes solutions, priorisez-les dans votre rédaction de contenus.

Comme une boîte à outils !

Vous mobilisez les outils les plus adaptés en fonction des circonstances. Pareil pour une écriture inclusive équilibrée et à votre image. 

 

RÉSUMÉ DE NOS RÈGLES D’ÉCRITURE INCLUSIVE

Voilà comment on procède chez Hippocampe :

  • On priorise les formules épicènes ou englobantes
  • Dans le cas de l’utilisation d’un doublet, on favorise l’accord de proximité
  • Et on met en dernier le sujet le plus représenté dans un groupe, pour faire en sorte de l’accorder avec la proximité et la majorité en même temps. On trouve simplement que ça sonne mieux comme ça. 
  • Si l’énumération dans l’ordre alphabétique nous permet de rentrer dans le cas précédent, tant mieux. Sinon, on ne l’utilise pas
  • Évidemment, s’il n’y a pas d’accord, la question ne se pose pas : on énumère selon l’alphabet. Par exemple, les enfants et les parents, les femmes et les hommes. C’est plus juste pour tout le monde comme ça. Après, si l’on cherche à faire passer un message spécifique, c’est le message qui prime
  • Sinon, on n’utilise pas le « point médian » ou toute autre technique similaire, et vous savez maintenant pourquoi. 
  • Le plus important : on se base aussi sur l’engagement de nos cibles et le référencement pour faire nos choix. Donc on choisit les formulations les plus engageantes et les plus intéressantes niveau SEO.
  • Et surtout, on fait varier les plaisirs pour un champ sémantique plus riche et des contenus moins monotones. 

 

Elargissement de l’écriture inclusive

Utilisation de formulations non discriminantes

On ne s’en rend pas toujours compte, mais il nous arrive d’utiliser des formules discriminantes, sans le faire exprès. Parce que c’est tellement inscrit dans nos usages, que l’on ne s’en rend pas compte.

Prenons un exemple très parlant : le handicap. On a tendance à dire “un handicapé” ou “une handicapée”.

Même si c’est une réalité, elle est trop réductrice.

On réduit la personne à son état de handicap, comme si on oubliait la personne derrière le handicap. Et en fin de compte, on exclut cette personne sans le vouloir.

 Pour être plus inclusif et inclusive, on dira donc plutôt “une personne en situation de handicap”.

En plus, cette formulation épicène évite d’alourdir la phrase avec un doublet. Donc c’est un deux en un qui passe très bien.

 

L’empathie comme pilier de l’écriture inclusive

En fait, il s’agit tout simplement de faire preuve d’empathie.

Se mettre à la place des gens dont on parle, pour mieux les inclure. Essayer de comprendre ce que ces personnes peuvent ressentir selon l’emploi de tel ou tel mot.

Certains peuvent blesser, quand d’autres redonnent le sourire.

C’est loin d’être évident, on vous l’accorde.

Mais ça vaut la peine d’essayer. 

Surtout lorsque l’on connaît la force des mots.

Selon leur emploi, vous pouvez vraiment les transformer en arme pour blesser une personne, ou au contraire, vous en servir pour l’aider à remonter la pente. 

 

C’est aussi pour cela que l’on juge très important de rendre le marketing et la création de contenus, entre autres, plus responsables.

 

Et ça, on peut y contribuer en élargissant le champ d’action de l’écriture inclusive à ces domaines basés sur la communication

 

 

Quelle implication au niveau de la rédaction de vos contenus ?

La première, et pour nous l’incontournable : faites un travail de recherches approfondies sur vos personas pour mieux les comprendre, et donc mieux leur parler.

Rédigez en partant sur de bonnes intentions.

Vérifiez en vous posant des questions sur les formulations « à risque » et pouvant être mal interprétées.

Et surtout, faites lire vos textes par des yeux externes. Le mieux étant directement par les personnes concernées, si vous le pouvez.

Toutes ces actions vous aident à n’exclure, ni à blesser personne.

 

En fait, si on devait résumer l’écriture inclusive en un mot, ça serait la bienveillance.

 

 

Petit pas par petit pas, on peut réussir à faire bouger la montagne que représente l’Académie Française.

Ça fonctionne si tout le monde s’y met et agit en ce sens.

Notre objectif, c’est justement d’apporter notre pierre à l’édifice en réfléchissant à de nouvelles solutions et en les mettant en place pour nos clientes, nos clients et nous aussi 😊.

Et en sensibilisant le plus de monde possible à cette pratique.

Alors, on les fait évoluer ensemble ces usages ?

Pourquoi l’utilisation DE l’écriture inclusive est un réel engagement ? 

L’écriture inclusive, ce n’est pas un simple changement au niveau de la langue. Elle touche à bien plus que ça.

Et c’est pour cela qu’elle fait autant débat.

Pour comprendre ce débat et vous rendre compte des intérêts à utiliser l’écriture inclusive, ou pour avoir des arguments bétons pour convaincre votre hiérarchie et votre entourage, cet article est fait pour vous :

L’écriture inclusive : c’est quoi et pourquoi l’utiliser ? 

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