Quête de sens, de liberté, d’une autre manière de travailler : on assiste à une réelle évolution du rapport au travail en France. La crise du covid a accentué cette tendance. Tendance confirmée par l’étude de Ionos sur le marché du travail français en 2021. De plus en plus de personnes souhaitent créer leur entreprise. Les entreprises établies doivent se réinventer pour exister. On vous propose des pistes pour créer votre entreprise ou la réinventer. Des pistes intégrant ces évolutions et les alertes du GIEC.

Plan de l’article : 

Ce que révèle l’étude de Ionos sur le marché du travail français

Entreprises : quelles leçons tirer de l’évolution du rapport au travail ?

• Côté création d’entreprise : le défi est de taille !
• Côté entreprise établie : une adaptation vitale

Ce que révèle l’étude de Ionos sur le marché du travail français

Pas de surprise. Vous l’observez certainement autour de vous : le monde du travail évolue.

La crise du covid y aura beaucoup participé en accélérant les prises de conscience et les passages à l’action.

La pandémie a en effet dégradé la satisfaction au travail… ou simplement révélé les insatisfactions déjà présentes.

On a eu beaucoup (beaucoup) de temps pour se questionner ! De quoi mener les Françaises et les Français à réfléchir à des alternatives pour donner plus de sens à leur emploi.

L’une des solutions : le travail en indépendant et la création d’entreprise. Les deux rencontrent de plus en plus de succès.

Près d’une personne interrogée sur deux s’imagine créer son entreprise ou travailler avec un statut d’indépendant.

D’ailleurs, deux tiers de la population française pensent que le fait d’avoir leur propre entreprise les rendra plus heureux.

L’entrepreneuriat semble donc avoir de beaux jours devant lui.

Mais est-ce la clé de votre épanouissement personnel et professionnel ?

Entreprises : quelles leçons tirer de l’évolution du rapport au travail ?

L’étude de Ionos, sur le marché du travail en France, nous envoie un signal clair sur la transformation actuelle de notre société. Un signal que les entreprises ont tout intérêt à intégrer si elles veulent perdurer.

Voici quelques tendances et des pistes pour faire face et s’adapter du mieux possible à cette évolution.

Côté création d’entreprise : le défi est de taille !

Cette “liberté” et cette “indépendance” sont plus qu’attrayantes, du moins sur le papier.
Elles apportent de nombreux avantages. Mais elles ont aussi un coût. Ou disons qu’elles ne sont pas telles qu’on se l’imagine.

Derrière cette apparente liberté, il y a des heures de travail pour monter une activité pérenne.

Ou ne le sait pas et on commence à peine à en parler, mais beaucoup de freelances et d’entrepreneurs, entrepreneuses poussent leur quête d’indépendance jusqu’au burnout.

Parce que monter et gérer sa propre activité, ça demande un engagement considérable. Il faut souvent être tout à la fois : commercial, gestionnaire, communiquant … et expert ou experte dans son domaine.

Il faut donc être non seulement passionné, mais aussi prêt ou prête à s’investir à fond dans son activité. Ou faire les choses différemment.

Parce que qui a dit qu’être entrepreneur ou entrepreneuse, c’est réaliser un CA à 10 chiffres ? Ou cumuler plus de 50 heures de travail par semaine ? N’avoir plus aucune vie sociale et flirter avec le burnout ?

On aspire de plus en plus à plus de sobriété. Le slow business, ça vous parle ?

Bon pour votre équilibre mental et physique. Bon pour la société et la planète. Eh oui, la croissance infinie montre ses limites.

Avec la décroissance démographique, le modèle économique actuel s’essouffle.

L’économie du futur est à inventer !

Créateur ou créatrice d’entreprise : intégrez les recommandations du GIEC !

Selon le GIEC, il nous reste 3 ans pour inverser la tendance, sinon le changement climatique sera irréversible.

Donc vous qui vous lancez, vous avez la possibilité d’agir !

Voulez-vous inscrire votre entreprise dans un modèle en bout de course ?

Ou préférez-vous participer à la construction d’un nouveau modèle respectueux du vivant et de notre environnement ?

A vous de faire le choix. Ou pas. Votre équipe et vos clients vous indiqueront de toute façon la marche à suivre.

Côté entreprise établie : une adaptation vitale

Cette évolution des mentalités face au travail envoie un signal très clair aux entreprises.

Pour rester attractives et engager leurs talents sur le long terme, elles vont devoir changer leur mode de fonctionnement.

Au risque de voir leur turnover s’élever à vitesse grand V. Leur marque employeur et leur image de marque totalement dépassées. Et leur croissance économique décliner.

Ça veut dire s’adapter aux attentes de leurs collaborateurs et collaboratrices.

L’étude de Ionos montre que les Français et Françaises veulent plus de liberté, de sens. Ils cherchent à s’épanouir dans leur travail, à s’y sentir bien. Entretenir des relations professionnelles enrichissantes. Avoir un meilleur équilibre vie professionnelle et vie personnelle.

Bref, tout cela montre la marche à suivre aux entreprises pour répondre aux attentes du marché du travail.

Quelles solutions envisager ?

Vous pouvez, par exemple, rendre votre organisation plus flexible. Tendre vers un modèle d’entreprise libérée où votre équipe s’organise de manière autonome.

Vous pouvez adopter un management bienveillant. Formez vos manageurs et manageuses à l’intelligence émotionnelle, par exemple.

Et si vous optiez pour une communication interne transparente et de qualité ? Très important ! Encore plus quand on travaille à distance.

Comme pour les nouvelles entreprises, les anciennes doivent revoir les modèles existants et inventer une nouvelle organisation.

Devenir des entreprises à mission pour contribuer au mieux-être de leurs collaborateurs et collaboratrices et aussi de la planète.

Des entreprises qui redonnent du sens à leur activité et pour lesquelles être fier ou fière de travailler.

Une chose est sûre, ces changements de mentalité nous touchent !

Concrètement, cela veut dire que de plus en plus de personnes veulent se reconnecter à leurs besoins, leurs désirs, leurs aspirations.

Elles souhaitent aspirer au bonheur, un bonheur simple et sans artifice.

Elles sont plus nombreuses à s’engager pour un monde plus éthique.

C’est-à-dire un monde qui ne vise pas la croissance infinie, mais qui tient compte de la limitation de ses ressources. Qui se préoccupe du bien-être de tous les êtres vivants.

Bref, un monde plus respectueux des personnes et de la planète.

Ces évolutions donnent de l’espoir.

A nous et à vous d’agir maintenant pour une transition vers plus d’éthique et d’écoresponsabilité.

Ah oui et vous avez 3 ans selon le GIEC. Pas de pression 😬